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 Il était une fois, toi et moi...

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Chris Malraut
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Chris Malraut

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MessageSujet: Il était une fois, toi et moi...   Il était une fois, toi et moi... EmptyDim 13 Jan - 21:14



Il était une fois, Jacks et Chris

De petites attaques éclairs parfaitement exécutées, il faut croire qu'Evan, moi et les quelques autres habitués qui faisions régulièrement des descentes en ville, nous devenions maître en chapardage. Cette nuit, nous avions visé en premier les magasins alimentaires et de vêtements. Pour des raisons évidentes, c'était moi qui portait le plus lourd, et la "chasse" avait été bonne. Avec ce que nous ramenions, on en aurions pour facilement une dizaine de jours, voire une bonne quinzaine, si nous ne faisions pas les morfales. Malgré l'urgence de notre échappé, j'avais avisé quelques objets et habits que je comptais offrir à Jacks. A aucun moment elle n'avait quitté mes pensées, et je me sentais même une force renouvelée, un bien être totale qui me donnait encore plus de force. Je devais avoir à peu près deux cent kilos de marchandises sur le dos quand Evan décréta qu'il fallait qu'on rentre, que le soleil allait bientôt poindre à l'horizon. Une fois rentré au bercail, nous entreposions les denrées dans la cuisine et une fois que tout fut rangé, chacun regagna ses pénates.

Fatigué d'être debout depuis si longtemps, je regardais l'heure. Six heure et demi. Jacks devait déjà dormir mais m'avait demandé de passer une fois que je rentrerais. Je n'aimais pas l'idée de la déranger et de peut-être la réveiller, mais j'avais terriblement besoin de la serrer contre moi, et de m'apercevoir que ce qui c'était passé plut tôt entre nous deux n'avait pas été qu'une illusion. Je m'arrêtais un instant devant mon lit, regardant ce que je lui avais pris. Pas sûr qu'elle accepterait les cadeaux alors que notre relation commençait à peine. Ne voulait pas l'effrayer, je rangeais tout ça dans mon armoire, avant de passer à la douche, puis une fois vêtu d'un bermuda et d'un tee-shirt, je refermais doucement ma porte de chambre et rejoins celle de Jacks à pas de loup. Posant une main sur la poignée, je la tournais précautionneusement.

La porte était ouverte, et je me sentis soulagé. Une fois à l'intérieur, je restais un moment sans bouger, juste pour l'observer dormir, posant un regard attendrit sur elle et écoutant sa respiration régulière, tempo parfait qui apaisait mes incertitudes. Sans la lâcher du regard, je parcourais la distance entre la porte et le lit, et m'allongeais à ses côtés, en faisant attention de ne pas la réveiller. Épousant la forme de son corps avec le mien, je passais un bras autours de sa taille et ma tête à côté de la sienne. Quelques minutes passèrent quant elle bougea, et se retourna vers moi.


Excuse moi... je ne voulais pas te réveiller.

Et je plongeais mes yeux dans ses superbes iris, acquérant la certitude que c'est à travers ses prunelles dorées que je voulais regarder le monde, dès maintenant et à jamais. Malgré la fatigue, je ne parvenais pas à la lâcher du regard et resserrant mon emprise sur elle, je l'attirais à moi avant de l'embrasser dans le cou.

La fermeture s'est bien passée, tu n'as pas eu de soucis ? m'enquis-je, voulant surtout savoir si les deux mecs que j'avais viré en arrivant étaient revenu la trouver, eux ou d'autres d'ailleurs, ou si quelqu'un lui avait posé des problèmes, dans quel cas je saurais le remettre à sa place.

Personne n'avait le droit de lui faire du mal et je savais que pour elle, j'étais bien capable de tuer pour la protéger, ou peut-être même juste par jalousie. Jacks me rendait réellement fou d'elle, bien plus qu'elle ne pouvait se l'imaginer. Et maintenant que je l'avais au creux de mes bras, j'étais bien déterminé à l'y garder, et ce, malgré que beaucoup penseront que nous étions trop impulsifs et différents pour maintenir une relation stable. D'ailleurs, quant on s'afficherait, ça allait en étonner plus d'un. Mais peu m'importait, elle baissait sa garde en ma présence, et c'était largement suffisant pour que je comprenne qu'elle était prête à faire des efforts pour que ça fonctionne, et de mon côté, je comptais bien les faire aussi.
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Alys J.K Materson
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MessageSujet: Re: Il était une fois, toi et moi...   Il était une fois, toi et moi... EmptyLun 14 Jan - 3:16



Chris & Jacks





Il était une fois, toi et moi...



Après avoir parlé avec Alban à propos d'un prochain chargement et donc un prochain colis arrivant bientôt dans le port principal sous couverture non pas de farine comme à l'accoutumée, mais dans des statuettes destinées ensuite à la vente pour les gros bonnets, il me fila une partie de ma dernière com. Illico, je partis m'isoler dans mon bureau afin de tracer deux lignes parfaites de crack, et de les priser. Ah ! Enfin ! Je n'avais pas voulu en prendre avant l'ouverture, ni juste après, parce que je voulais profiter pleinement des instants ou je savais que Chris allait être présent. Mais malheureusement, après ma conversation avec Alban, les effets du manque avaient commencés à se faire ressentir. Mes mains commençaient à trembler, et je me sentais nauséeuse. C'est pourquoi Alban n'avait pas hésité à me filer ma com. Après ma prise, je me sentais beaucoup mieux. Enfin, je respirai normalement. Relevant la tête je me vis dans le miroir accroché au mur du bureau, et me sentis totalement ridicule, avec mes restes de poudre blanche sur le nez... Mais c'était ainsi. Celà faisait des années que je prenais diverses drogues, alors désormais, m'arrêter me semblait assez difficile. Néanmoins, j'arrivais assez régulièrement à passer plus d'une journée entière sans ressentir le manque. Mais deux jours complets, jamais.

Si je souhaitais construire quelque chose avec Chris, je savais trés bien qu'il faudrait que j'arrête, que je passe par l'étape du sevrage, et que je coupe tous les ponts avec ceux qui m'entouraient et qui faisaient partie de ce milieu. Si je voulais construire quelque chose avec Chris, alors il faudrait que ce soit ailleurs, pour que la tentation ne soit pas aussi forte qu'ici, là où je connaissais les coins et les planques de chaque dealer. J'aurais certainement besoin de lui, Chris, pour m'aider à tenir tout au long de la période de sevrage. Mais avant ça, il faudrait que je lui en parle. Mais comment avouer comme ça de but en blanc que j'étais une camée ?

Bref. Lorsque l'heure sonna, il était prêt de cinq heures. Je savais que bon nombre des gens qui venaient n'avaient que faire du couvre feu. De toutes manières, ils le dépassaient, rien qu'en venant ici, alors bon. Une fois tout les clients partis, nous commençâmes, l'équipe et moi à faire le nettoyage, comme chaque soir. Cette fois-là, je n'avais qu'une envie, rentrer dans ma chambre, et y attendre Chris. Alors, une fois n'est pas coutume, j'ai renvoyé mes employés chez eux en leur disant qu'on finirait le ménage l'après-midi suivant. Ils s'en allèrent et le Jacks' fut ainsi totalement vide. J'y étais seule. Je sortis mon pochon de mon soutient-gorge, et avant de faire tourner la clef dans la serrure, repris quelques lignes. J'allais en avoir besoin si Chris me rejoignait. Je ne pourrais certainement pas en reprendre avant un bon moment.

Je me rendis alors à ma chambre chez les rebelles. Et là, je me sentis vraiment trés fatiguée. Mais après une soirée aussi torride que celle-ci l'avait été, je me devais bien une douche. Ce que je fis. Je revins dans ma chambre, les cheveux trempés et dégoulinants que j'avais eu la flemme d'essuyer, et un peu rageuse à cause de ma discussion avec Jenny. Mon T-shirt quinze fois trop large et déchiré à l'encolure par dessus mon soutient-gorge, comme d'habitude et un vieux survêtement noir en guise de bas de pyjama. Je n'avais même pas prit la peine de sortie une nuisette ni quoique ce soit, j'étais trop exténuée pour penser à ce genre de détail. Et c'est encore à moitié trempée que je m'allongeai et sombrai presque immédiatement dans le sommeil.

Après ce qui me sembla un court instant, je sentis une présence auprès de moi, et me retournai, ouvrant un peu les yeux, pour regarder qui était là. C'était Chris. Je n'avais donc pas rêvé. Nous avions donc bien échangé nos sentiments au Jacks'. Le rêve ne s'était pas achevé avec mon sommeil et ma fatigue. Chris s'excusa de m'avoir réveillée. Ce à quoi je répondis d'un sourire encore endormi et d'un vague signe de tête pour lui faire comprendre que ce n'était pas grave. Puis il plongea son regard dans le mien, et malgré les picotements de mes yeux provoqués par la fatigue, je ne parvenais pas à le lâcher des yeux. Puis, me serrant contre lui, il m'attira un peu plus proche afin de m'embrasser dans le cou. Je souris. Ces signes de tendresse ne trompaient pas. Ce qui s'était passé au Jacks' était bel et bien réel. Ce n'était définitivement pas un rêve!
Puis mon doux Chris s'enquit du bon déroulement de la fermeture.
JACKS - L'ordinaire. J'ai juste renvoyé tout le monde un peu plus tôt, du coup, on a pas tout à fait fini le ménage, mais j'étais trop fatiguée. Et toi ? Tout s'est bien passé? Pas d'accrochage?
Je me fis l'effet d'un vieux couple, et soudain, je regrettai mes paroles, ainsi que mon pyjama. J'étais la fabuleuse, mystérieuse,e t attractive Jacks bordel! Je n'étais pas n'importe qui ! Je n'étais pas une gentille fille qui attendait son mari à la maison après le boulot en lui ayant préparé de bons petits plats mitonnés avec amour. Ce n'était pas moi. Du moins, pas encore... J'étais celle qui était toujours en retard, pas le moins ponctuelle, jamais et qui avait toujours tendance à tout faire capoter parce que je ne suivais pas le plan... C'était en partie pour ça que je n'avais pas proposé à Chris de l'accompagner. Jé savais trés bien que les rebelles avaient besoin de ces raids, et que j'étais la dernière personne à pouvoir réellement les aider. Alors sur le ton de la plaisanterie, même si ce n'en était pas une, j'ai rajouté :
JACKS - Ah ! Et j'ai fait des affaires ! J'ai touché ma com sur le dernier chargement de crack en date. Ah ! et en fermant, j'ai eu une idée !

Je me redressai. J4avais eu une idée, et je voulais l'exposer à Chris. Cette idée elle avait pris racine au moment de son départ quand j'ai eu souhaité de trouver une solution pour qu'il n'ait plus à partir aussi souvent. Et elle a continué à germer dans mon esprit. Alors je pensais qu'il était temps que je lui en parle.








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Chris Malraut
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MessageSujet: Re: Il était une fois, toi et moi...   Il était une fois, toi et moi... EmptyMar 15 Jan - 18:52



Il était une fois, Jacks et Chris

Un magnifique sourire répondit à mes excuses, sourire que je lui rendis, avant qu'elle ne me fasse comprendre d'un simple geste qu'il n'y avait pas de mal. Bon, si je ne me faisais pas mettre à la porte comme un malpropre, c'est que les évènements précédents notre réapprovisionnement nocturne avaient bien eu lieu, sans quoi elle m'aurait sans doute déjà demander pourquoi je venais de si bon matin lui quémander quelques délices interdits. Se serrant tout contre moi, je l'accueillais dans mes bras comme ma possession, et elle m'informa que la fermeture s'était bien déroulée, mais que, étant trop fatiguée, elle avait reporté la moitié du nettoyage du Jack's au lendemain. Sur le moment, les employés avaient du apprécier, mais ce serait sans doute beaucoup moins vrai quant ils devront venir pointer plus tôt au boulot. Bien que je ne trouvais pas leur job si difficile que ça. Il était bien agréable de vivre la nuit. Je ne savais si c'était vrai pour tout le monde, mais en ce qui me concernait, vivre la nuit c'était vivre loin de la réalité, et de fait, loin des tracas et soucis qui pourraient nous encercler dans de profondes angoisses. Pourtant, a contrario, j'aimais tout particulièrement sentir les rayons du soleil sur ma peau et ça me manquait de ne plus le voir aussi souvent. C'était des souvenirs de ma jeunesse, avec mes frangins, des souvenirs de mon boulot aussi et puis bien évidemment, des souvenirs de lorsque je me donnais à fond pour les sports de plein air. Un jour, je retrouvais tout ça, et Jacks sera à mes côtés. Ensemble, nous partagerons tout cette liberté retrouvée.

Pas d'accrochage, rien. Tout s'est passé dans la plus grande perfection que l'on pouvait espérer.

Ce qui était assez rare. En général, on finissait toujours par entre l'alarmes des voitures de flics avant qu'on est eu le temps de tout bien faire, ce qui nous empêchait de faire d'autre magasins, ou d'avoir suffisamment de réapprovisionnement, nous obligeant à retenter le lendemain. Or, dans ces cas-là, les flics étaient sur le pied de guerre et c'était difficile de braquer un commerce sans qu'on ne frappe sur certains gardiens de la paix. Quel nom comique d'ailleurs... Comme Coluche disait : "au lieu de la garder, ils feraient mieux de nous la foutre". Et puis c'était tant mieux si tout avait été idéal, car mes pensées constamment braquées sur Jacks, je n'aurais peut-être pas réagit aussi vite qu'il le faut si des policiers, ou pire, des hommes de terrain du Centre, se seraient pointés. Je méditais d'ailleurs là-dessus, quant Jacks m'annonça sur le ton de la plaisanterie qu'elle avait touché sa com sur le dernier chargement de drogue. Je me retins de faire une quelconque remarque là-dessus. La drogue, la cigarette, ce genre de truc ça ne me branchais pas et si je forçais parfois sur l'alcool, c'était parce que je profitais que mon organisme soit suffisamment solide et résistant pour que je ne finisse jamais soûl ou avec la gueule de bois. De toute manière, sans que je ne dise quoi que ce soit, Jacks se doutait bien de ma position dans ce domaine-là. Alors, pour ne pas la brusquer ni l'acculer, je ne fis aucun commentaire. Le plus important, c'est qu'elle sache que je ne la juge pas. Ici chez les rebelles, nous avions tous notre passé, plus ou moins reluisant, et maintenant nous formions une famille. Alors, comme je le ferais pour n'importe quel membre de ma famille, j'aidais, avec patience plutôt que de porter des jugements tranchants. En revanche, "l'idée" qu'elle avait eu en fermant sa boîte attira mon attention, et c'est en lui posant un baiser sur le front que je lui demandais de quoi il retournait.

Et c'est une idée qui concerne quoi ? Ta boite ?

Une idée oui, et j'avais hâte de la connaître. Après que notre relation soit purement physique, voilà que nous en venions aux confidences et ça me faisait réellement quelque chose au fond des tripes qu'on en soit arrivé là, sans s'en rendre compte, pour mon plus grand bonheur.
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Alys J.K Materson
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MessageSujet: Re: Il était une fois, toi et moi...   Il était une fois, toi et moi... EmptyMar 22 Jan - 0:47



Chris & Jacks





Il était une fois, toi et moi...



J'étais épuisée. J'aurais sans doute apprécié de dormir un peu plus, mais la présence de Chris à mon réveil était un atout majeur qui me faisait presque oublier ma fatigue. Alors un sourire resplendissant éclaira mon visage. Il me raconta son escapade sans accrochage. Et cela me rassura. Je crois que j'aurais été malade s'il lui était arrivé quelque chose. C'était la première fois, que je craignais réellement pour la vie de quelqu'un. Ce n'était pas peu de choses. Bien sûr, j'avais comme tout le monde eu des relations avec des gens dont j'avais été plus ou moins proche, mais jamais je n'avais autant crains pour leur sécurité que je ne l'avais fait pour Chris la nuit passée.

Nooon! Pensais-je, pas maintenant ! Je sentais les picotements monter depuis un moment, mais je ne pensais pas que la montée de la sensation de manque monterait aussi vite. Mais évidemment, j'étais fatiguée, j'avais peu dormi, et je n'avais rien mangé depuis... avant hier soir ? A moins que ce ne soit le jour d'avant ? Je ne savais plus. Je ne mangeais que très peu, c'était mauvais, je le savais, mais la drogue aussi, c'était mauvais, et pourtant... Ca ne m'avait jamais empêché de me faire un shoot aux premiers symptômes qui accompagnaient le manque. Mais je ne m'étais jamais shootée devant quelqu'un d'autre que des dealers, à moins que ce ne soit en soirée, la poudre qui circulait, ou d'autres substances, mais c'était avec d'autres gens qui en profitaient aussi. Je me voyais très mal me piquer, ou m'envoyer un rail devant Chris... Les picotements commençaient à se faire accompagner de subtils tremblements, que Chris n'avait certainement pas remarqués, mais que je savais présents. Et je connaissais la suite. Si j'attendais trop, j'allais trembler dans tous les sens, mon corps tout entier me ferait mal, et j'aurais la nausée. Et si j'attendais trop... je saignerais du nez, et si j'attendais aussi longtemps qu'à ma dernière crise, j'allais perdre plusieurs litres de sang.

JACKS - Tu m'attends une minute ?

Je me redressai, et passant par dessus Chris, me levai de mon lit, lui déposant un baiser sur la joue au passage. Je me dirigeai vers ma commode. J'ouvris le tiroir du bas, et sortis tout ce qui se trouvait à l'intérieur. Ensuite seulement, je pus soulever le double fond, et sortir une pochette. Dedans, une petite cuillère tordue, une gros élastique, un briquet, une seringue, et des sachets contenant différents types de drogues. Cocaïne. Crack. Héroïne. China White. Bref... Des drogues dures et fortes. Celles auxquelles je m'étais habituée.
Je pris le sachet de cocaïne, et en versai un peu sur ma commode. Avec une carte, je la séparai en deux lignes bien distinctes. J'essayais de me concentrer sur ce que je faisais, sur mes mouvements, sans me préoccuper du regard de Chris que je sentais fixé sur ma nuque.
Je fouillai dans un de mes sacs, et sortis de mon portefeuille un billet. Le regard accusateur de Chris se faisait sentir, mais je faisais tout pour l'oublier. Non pas Chris, mais toutes ces questions que je me posais sur la façon dont il me verrait après ça... Je pensais bien qu'il désapprouverait, comme beaucoup de gens autour de moi désapprouvaient la drogues.

Quelques fois, je dois admettre que j'avais honte de moi. J'avais honte... la dépendance n'était jamais très facile à assumer, et encore moins devant une personne qui nous était chère. Néanmoins, je ne pouvais pas faire sans. Malheureusement pour moi. Pour lui, et pour tous ceux qui se trouvaient autour de moi.
Ce qui provoquait mon agressivité, mes troubles du comportement, tout ça, c'était l'effet de la drogue. Mais je n'y pouvais rien. JE ne me sentais pas la force d'arrêter, je ne pouvais pas...

Le temps de mes réflexions, j'avais roulé mon billet, et me penchant sur la commode, je prisai mes quatre lignes de cocaïne. Je posai mon billet, ramassai les derniers restes sur la commode, et me le déposai sur la langue. Déjà les effets commençaient de se faire ressentir... La fatigue commença à s'estomper, et je vis plus clairement les choses. Mon cerveau embrumé se réveillait. Je retournai près de Chris, m'assis sur le bord du lit, ramenai mes jambes contre moi, et posai mon menton sur mes genoux.
JACKS - Je suis désolée que tu aies eu à voir ça... D'habitude, je ne fais jamais ça en présence d'autres personnes, je... Je m'isole, et j'attends un peu avant de retourner voir les gens, à moins que ce soit en pleine party. Mais je... Tu sais... Je... Je suis dépendante... Ce n'est pas facile à assumer... Et encore moins devant toi...

Je baissai les yeux, je ne voulais pas croiser son regard, j'avais peur de sa réaction, j'avais peur de son jugement. J'aurais tellement aimé ne pas avoir à prendre cette merde et pouvoir être libre... Mais j'étais tombée dedans. Ca avait commencé avec les antidépresseurs, j'avais d'abord augmenté les doses, pour me sentir moins maussade et moins triste après la mort de ma mère, puis petit à petit, fréquentant les milieux mal famés, j'avais finalement touché à d'autres substances... Ma drogue favorite était la cocaïne, à cause de ses effets, de l'impression de lucidité que je ressentais lorsque j'en prisais. Je soupirai.
JACKS - Bref... Mon idée concernait la boîte de nuit, mais pas seulement, elle concernait aussi les rebelles. Ton clan, notre clan... Tu veux l'entendre ? Même de la bouche d'une camée ?
J'avais vraiment honte de moi, j'avais honte au moins que je ne voulais pas qu'il accepte mon idée une fois que je la lui aurait exposée. Je ne voulais même pas la lui exposer, parce que je me sentais minable. Comment Chris pourrait-il accepter l'aide de quelqu'un comme moi ? Comment pourrait-il continuer à m'aimer après ce que je venais de faire.
Aujourd'hui, loin de m'apporter la lucidité que je ressentais d'habitude, je me morfondais sur moi-même et me trouvais pitoyable, plus bas que terre.








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Chris Malraut
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MessageSujet: Re: Il était une fois, toi et moi...   Il était une fois, toi et moi... EmptyMer 23 Jan - 22:33



Il était une fois, Jacks et Chris

Toujours un bras autours de sa taille, je la regardais avec ce sourire impossible à effacer en sa présence. J'étais fatigué de par ma nuit, mais pas autant qu'un être humain normal. Un des avantages de ma mutation c'est que je pouvais endurer physiquement bien plus de choc que n'importe qui. Coups ou fatigue ne m'atteignaient qu'à petite échelle, et voir Jacks en cette matinée qui s'annonçait pleine de rebondissement, surtout au vu de cette nuit aux révélations inattendues, me mettait d'un aplomb encore plus étonnant. Je lui demandais alors quelle était cette idée qu'elle avait eu en fermant son nightclub, et sa seule réponse fut de se lever en me demandant d'attendre une minute. Intrigué, je me surélevais en m'appuyant sur les coudes, et ne la quittais à aucun moment du regard. Apparemment c'était une idée qu'on pouvait voir et j'attendis en silence, pendant qu'elle ouvrait un tiroir de sa commode, et qu'elle le vidait pour enlever le double fond. Je levais un sourcil, de plus en plus curieux jusqu'à ce que finalement, je ne devine ce qu'elle était en train de faire. J'étais tellement sur le cul qu'elle fasse ça devant moi que je ne sus comment réagir, à la place de quoi je m'étais simplement relevé pour m'asseoir en tailleur sur le lit, le regard soupçonneux et réprimant des paroles que j'aurais aussitôt regretté. Est-ce que ça signifiait que Jenny avait raison et que Jacks était un cas désespéré ? Je refusais d'y croire. Pour le moment, je n'avais pas vraiment mon mot à dire dans ses agissements, mais plus tard, si tout allait bien entre nous et que notre relation avançait, il était clair que je l'obligerais à arrêter. Hors de question de la regarder se détruire de la sorte sans bouger. Certes, je n'utiliserais pas la force, ou la menace, mais patiemment et avec amour. Et puis si je ne la brusquais pas, probablement qu'elle arrêterait de son propre fond, par amour, et pas par obligation.

Sans un mot, je la regardais faire, jusqu'à que finalement elle ne range tout et qu'elle ne revienne vers moi, s'asseyant au bord du lit et posant son visage sur ses genoux,après avoir remonter ses jambes contre sa poitrine. Inutile de lui dire ce que j'en pensais, elle le savait déjà parfaitement. De mon côté, devant son air honteux, l'agacement que j'avais pu éprouvé en la voyant prendre sa dose disparu pour laisser place à de la tristesse. Je ne savais comment elle était tombée dans la drogue et je ne connaissais pour ainsi dire rien de sa vie, mais de toute évidence ça n'avait pas dû être quelque chose de joyeux. Cet interlude avait quelque peu refroidi l'ambiance, mais je ne la jugeais pas, j'aimais Jacks et si j'ignorais encore jusqu'à quel point, c'était déjà suffisamment ancré en moi pour que ne prenne pas la poudre d'escampette juste après ça. Je n'étais ni en colère ou méprisant, ça me faisait juste mal de la voir se détruire et ses excuses finirent de me convaincre que c'était réellement quelqu'un de bien, consciente de ce qu'elle faisait, mais qui pour l'instant n'avait pas encore trouvé de raison suffisamment forte pour se défaire de ses démons. Car elle n'était pas un démon, mais un ange déchu, un ange à qui on avait coupé les ailes et qui se débattait aujourd'hui dans un monde trop sombre, un monde dans lequel une princesse comme elle ne pouvait que s'écorcher, et tomber. Je m'approchais alors lentement d'elle, et m'arrêtais devant elle, prenant la même posture. Chagrine et honteuse, elle me demanda si son idée m'intéressait toujours, bien qu'elle provienne d'une camée, comme elle se traitait elle-même.


Bien sûr que je veux l'entendre. Mais pour moi ça ne viendra pas d'une camée, mais d'une jeune femme intelligente, affirmais-je calmement avec une pointe de tendresse.

J'attrapais ensuite ses mains avec délicatesse et la tirais doucement contre moi, pour qu'elle pose sa tête sur mon épaule et que j'en fasse autant.

Ce qui m'inquiète le plus, c'est que tu es une dangereuse voleuse. J'ignore ou tu as caché mon cœur et pourquoi tu me l'as prit, mais j'espère que jamais tu ne me le rendras.

Et déposant un baiser sur son front, je l'écartais légèrement de moi pour lui offrir un sourire rassurant. Non, je ne m'enfuirais pas. Mes sentiments, quand j'en avais pour une femme, ils étaient intenses et éternelles, quoiqu'il se passe, et ce n'était pas quelques dépendances à la drogue qui me feraient partir.

Alors cette idée ? demandais-je en souriant.
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Alys J.K Materson
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MessageSujet: Re: Il était une fois, toi et moi...   Il était une fois, toi et moi... EmptyVen 1 Fév - 17:44



Chris & Jacks





Il était une fois, toi et moi...



Je m'en voulais d'avoir fait ça en présence de Chris, mais je n'avais pas vraiment eu le choix. J'aurais aimé pouvoir attendre, mais ce n'aurait pas été faisable. Comme j'avais l'habitude de prendre une dose au réveil, mon corps me réclamait une dose chaque matin au moment où je me réveillais. Je m'en voulais. Je m'en voulais énormément. J'étais honteuse. J'avais tellement peur qu'il me rejette. En même temps, je n'avais pas non plus spécialement envie qu'il soit comme tous ces hommes, qui une fois leurs sentiments déclarés, et une réponse réciproque me croient acquise. Mais j'avais peur de l'effrayer, de le faire fuir, que le fait de me voir ainsi allait l'éloigner, et que nous nous reverrions jamais...

Revenue auprès de Chris, celui-ci finit par me rassurer en m'attirant à lui, sans doute pour me consoler. Il me parla doucement, avec tendresse, ses sentiments étaient presque tangibles. Puis il me demanda sur quoi portait mon idée, et je me redressai pour lui répondre, le regardant bien droit dans les yeux. J'avais eu une idée qui pourrait, je pense leur faciliter la vie, à lui et à Evan. Alors, tentant de calmer mes craintes, je lui souris d'un tout petit sourire.
JACKS - Et bien, ça concerne ma boîte, et aussi vos excursions. Je me disais...
J'hésitais avant de continuer. Comment allait-il prendre le fait que je lui propose de l'aider? Qui étais-je pour proposer une chose pareille ?
JACKS - Si je transformais le Jacks en restaurant le soir, ça me permettrait de commander de la nourriture, et donc d'approvisionner nos réserves régulièrement en commandant un surplus de provisions et de déclarer ce que je nous donne en pertes. Du coup vous ne seriez pas obligés de risquer votre vie pour aller en chercher. Je pourrais subvenir à nos besoins, et vous n'auriez plus qu'à sortir pour obtenir des fringues ou des accessoires, des armes, ou autres. On pourrait alors décider que la nourriture est une affaire réglée.
Je fis une pause, et après un moment de réflexion, je savais que ce que j'allais dire n'allait pas lui plaire, mais en même temps, nous n'étions pas tous dans son cas. Moi, par exemple, je ne pouvais pas réellement me défendre physiquement. Je savais comment fermer mon esprit à une intrusion, et je savais m'introduire dans celui des gens pour influer sur leurs relations et leurs sentiments, mais je ne pouvais pas me défendre si je me retrouvais acculée par des Apothéistes. C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle je me baladais sans arrêt avec un colt sur moi.
JACKS - Et aussi... Je sais où me procurer des armes à feu, ainsi que de l'argent...
Chris n'apprécierait pas ce dernier point, je le sentais, mais c'était vrai. Je ne faisais pas partie des malfrats pour rien. J'avais déjà eu ma part de braquages de banques, ainsi que de cargaisons d'armes avec ma com'... Je pourrais négocier, et obtenir de quoi défendre ceux qui n'avaient pas une force surhumaine, ou qui ne lançaient pas des boules de feu... C'était une idée. A lui d'en faire, ce qu'il sentait.









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Chris Malraut
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MessageSujet: Re: Il était une fois, toi et moi...   Il était une fois, toi et moi... EmptySam 2 Fév - 16:11



Il était une fois, Jacks et Chris

Contrairement à ce qu'elle avait sans doute cru, je n'avais pas pris la poudre d'escampette en l'assommant de je ne quelles insanités, pour lui faire comprendre ma répulsion à ce qu'elle venait de faire. Je savais comment Jacks, dépendante à la drogue, libertine, sans attache, avec en prime un sale caractère. Malgré tout, en sachant pertinemment tout cela, j'avais quand même fini par avoir des sentiments, et par vouloir tenter quelque chose avec elle. Alors oui effectivement, je ne m'étais pas attendu à ce qu'elle se shoote devant moi, le lendemain même de la déclaration de nos sentiments, et non, ça ne me plaisait pas du tout de la voir se détruire avec cette merde, mais non, je ne la lâcherais pas si facilement. Jacks avait besoin de quelqu'un de stable qui la comprenne, l'aide, et pas d'un juge. Je n'étais pas sûr à cent pour cent d'être celui qui lui fallait à ce niveau-là, mais je voulais essayer.

Ainsi, après l'avoir rassuré, je lui demandais de m'exposer son idée, qui concernait sa boite et... le clan ? Je penchais légèrement la tête sur le côté, curieux et impatient. Jacks proposait de transformer son nightclub en restaurant, le soir, ce qui lui permettrait de nous écouler une partie de la nourriture qu'elle achèterait, afin que nous n'ayons plus à faire d'excursions dangereuses toutes les semaines. Elle déclarerait en perte ce qu'elle nous donnerait, et vu comme ça son idée était géniale. Mais ça ne s'arrêtait pas là. Partant du même principe, elle m'avouait savoir où et comment se procurer armes et argent. Sur ce dernier point, mes sourcils se froncèrent. Je ne considérais pas qu'on ait besoin d'argent, puisque nous volions ce qui nous plaisait et qu'on sortait rarement, et les armes... je n'aimais pas cette idée non plus. Certes, nous espérions qu'avec le temps, les mutants et autres partisans de notre cause se révoltent et qu'ensemble, nous mettions à bas le gouvernement et le Centre pour construire une ère nouvelle, mais j'avais toujours escompté que ça se ferait avec nos pouvoirs et nos pouvoirs seuls, et pas avec des armes achetées à des brigands. Ces dealers d'ailleurs, chez qui elle se fournissait, et toute autre trafic et contrefaçon, très peu pour moi. C'était donnant-donnant avec eux, et je n'avais aucune envie de traiter avec des bandits, dans lesquels je n'avais absolument aucune confiance. Je tentais néanmoins de rester calme et objectif, bien qu'en partie ma décision était déjà prise.


Pour le restaurant, je trouve que c'est une très bonne idée, j'en parlerais avec Evan, voir ce qu'il en pense. Par contre pour le reste... je ne suis pas chaud. Traiter avec des magasins et des commerces, c'est une chose, s'associer avec des trafiquants, s'en est une autre. Ce ne sont pas de enfants de cœur et il ne donne jamais rien pour rien. S'ils apprennent qu'en plus c'est pour aider les mutants, j'ai peur que certains ne vendent l'information. Mais j'en parlerais quand même à Evan, c'est promit !

Orion pourra aussi nous éclairer là-dessus, il était digne de confiance et son expérience nous sera fort utile.

En tout cas, merci de chercher à nous aider. J'apprécie vraiment, dis-je en l'embrassant sur le front.

Toute aide, idée, étaient bonnes à prendre, et ce n'est pas parce que Jacks avait des problèmes de dépendance à la drogue que son avis comptait moins. Elle faisait partit de la famille elle-aussi. Puis m'allongeant, je la tirais à moi, pour que nous retrouvions le confort d'avant qu'elle ne se lève. Je l'enlaçais par la taille, ma tête sur son épaule.

Est-ce que ça t'embêterait de me dire pourquoi tu as commencé à te droguer ? demandais-je doucement, pour ne pas la brusquer et lui assurer qu'elle avait le choix de me répondre ou non, sans que je ne lui en veuille.
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MessageSujet: Re: Il était une fois, toi et moi...   Il était une fois, toi et moi... EmptyLun 4 Fév - 17:58



Chris & Jacks





Il était une fois, toi et moi...



Je le savais. La première idée lui plaisait, mais la suite, non. Je savais que Chris ne voulait pas se mêler au monde des malfrats, des bandits, et des gens de de mauvais genre...Ca ne m'étonnait pas le moins du monde. Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que je n'avais jamais aucune dette envers qui que ce soit, parce que je faisais en sorte, que mes fournisseurs, aient en réalité des dettes envers moi. Ainsi, si je leur disais que j'oubliais qu'ils me devaient quelque chose, alors j'obtenais ce que je souhaitais. Mais inutile de mentionner cela. Chris n'apprécierait pas, et il était inutile de provoquer une dispute alors que nous venions seulement de nous avouer nos sentiments l'un à l'autre, et d'ameuter tout le clan pour un simple désaccord. Alors je me contentai d'acquiescer silencieusement, sans protester, simplement et de lui dire :
JACKS - Non, laisse tomber la deuxième idée. Je savais que ça ne te plairait pas. C'est inutile. Je proposais, juste au cas où. Mais ce n'est pas votre genre de traiter avec des gens comme eux.
Et comme moi, pensais-je. Mais je ne le dis pas. Pas parce que je craignais sa réaction, mais parce que je savais que Chris ne me voyait pas ainsi. Du moins, c'est ce qu'il laissait paraître. Pour lui je n'étais pas une cause perdue, mais une jeune femme un peu égarée.
Ensuite, Chris s'allongeant, m'attirant contre lui, de manière à ce que nous retrouvions comme nous étions au départ, l'un en face de l'autre. Il passa son bras sur ma taille pour m'attirer un peu plus près de lui, et me serra fort dans ses bras. J'aimais me sentir aussi fragile, qu'il m'en donnais l'impression. Dans ses bras, je n'étais plus la jeune délinquante d'ordinaire, j'étais enfin une jeune fille normale, de celles qui rêvaient de trouver le prince charmant, et qui se faisaient couronner reine d'un lycée. Mais je revins à moi lorsque Chris me demanda comment j'avais commencé à me droguer. Les filles normales ne se droguaient pas. J'étais bien une délinquante orpheline et droguée. Je sentis néanmoins que Chris ne voulait pas me forcer. C'était à moi de choisir si je devais lui répondre ou non, si je m'en sentais capable, ou si je n'en avais pas du tout envie.
Non, en effet, je ne voulais pas... Mais Chris était important pour moi. Il était là, et il voulait apprendre à me connaître, il voulait savoir pourquoi, alors je lui dirai pourquoi. Non par envie, mais parce que je jugeais qu'il méritait de le savoir. Alors une fois de plus, je me relevai. Je m'assis en tailleur, et regardai Chris, intensément. Ses yeux étaient posés sur moi. Il attendait une réponse. Je me passai la main dans les cheveux, et me grattai la nuque.
Un de effets de la drogue à grosse dose était que mon corps tout entier me démangeait sans arrêt. Je tournai la tête et regardai la porte. Puis mes yeux revinrent se poser sur Chris. Sur son corps, et son visage. Je le vis, me regarder en retour, et pris une soudaine inspiration.
JACKS - C'est une longue histoire, mais si tu veux savoir... Je vais te raconter. Mais pour ça, je vais devoir remonter à plus loin. Je suis... Je suis orpheline. Du moins, ma mère est morte. Mon père, lui... C'est comme s'il l'était. A la mort de ma mère, je me suis réfugiée chez Orion. C'était un trés bon ami de ma mère, et comme je n'avais plus de membre de ma famille vivant, à part mon père, c'est le seul endroit qui m'est venu à l'esprit.
Je pris une pause. et soupirai. Je n'aimais pas raconter ma vie, parce que je ne voulais pas que les gens aient une raison de me plaindre. Je ne voulais pas non plus qu'ils ne me jugent à cause de mon passé, et ne me voient plus comme je l'étais désormais. Néanmoins, je repris.
JACKS - Tu vois... Mon père n'a jamais assumé sa paternité... Il avait une liaison avec ma mère alors qu'il était déjà marié, et je suis née de son union avec ma mère. Mais le jour où il a su qu'elle était enceinte, elle ne l'a jamais revu. Donc il n'est que mon géniteur. Mais à la mort de ma mère, il était donc mon seul lien de sang. J'avais quatorze ans, et j'avais perdu ma mère depuis deux ans quand... quand j'ai décidé d'aller le voir. Je lui ai dit que j'étais sa fille, il a accepté l'idée. Du moins... en apparence. Mais illico, il a appelé un des hôpitaux psychiatriques les plus proches. Il a continué à me faire la conversation jusqu'à ce qu'ils arrivent, et il leur a dit que j'étais folle que j'avais inventé des choses. Je me suis retrouvée internée sur le champ. Je n'ai pu avertir personne, et donc personne n'a pu venir témoigner en ma faveur... Alors j'y suis restée. J'y suis restée quatre ans. Quatre, alors qu'à la base je ne devais rester qu'environ un an selon le premier diagnostic. Mais je soupçonne mon père de les avoir payés trés cher pour me garder, et je suppose que mes trois tentatives de suicide lorsque j'y étaient n'ont pas arrangé la situation...
Jusqu'à présent, personne n'avait entendu de ma bouche que j'avais tenté de me suicider. Certaines personnes s'en doutaient, notamment Orion, parce que les cicatrices sur mes poignets étaient bel et bien visibles. Même si la plupart du temps, je portais des bracelets larges afin de les cacher. D'ailleurs, en prononçant le suicide, j'avais porté une de mes mains au poignet opposé. Alors sans plus un mot, j'enlevai mes bracelets, et exposai à la lumière mes cicatrices. Sept au poignet droit et neuf au poignet gauche.
JACKS - Bref, j'ai fini par sortir. J'avais dix-huit ans. J'étais désormais en âge de toucher l'héritage que m'avait laissé ma mère. En effet, ses parents avaient été des acteurs assez bien côtés, et ma mère n'avait pas touché à cet argent, pour me le léguer. J'ai alors acheté le Jacks. Mais je n'avais pas l'âge de créer une entreprise ni quoique ce soit. Je me suis de nouveau rendue chez Orion, et j'y suis restée un moment. Avant d'emménager dans les locaux du Jacks. Mais j'étais mal. J'étais toujours mal. Alors j'ai cherché comment me débarrasser de cette sensation. J'ai commencé par sortir, tous les soirs, et puis testé toutes sortes de substances. Et peu à peu, j'ai commencé à me sentir mieux, j'ai fait une croix sur le passé. Mon seul lien avec mon ancienne vie, c'était Orion. Il avait été et est toujours, celui vers qui je me tourne quand je suis dans la merde et que j'ai besoin d'aide. Chaque fois que j'ai fini au poste, c'est lui qui venait me chercher.
Je respirai enfin profondément. Oui, la drogue me permettait d'oublier tous mes sentiments négatifs. Je faisais le vide à chaque fois, et me sentais bien, d'humeur festive, et pleine d'envies. Je savais alors qui j'étais, qui je voulais être. J'oubliais tout ce passé brumeux, j'oubliais mes blessures, et ce passé qui m'avait cassée.
JACKS - Voilà. Tu sais. Tu sais tout. Si je me drogues, c'est pour oublier mes blessures, pour oublier d'où je viens, et qui je suis, et aussi, parce que ça permet de faire des connaissances, et que plus rien n'a alors d'importance. Sauf que maintenant c'est devenu une nécessité. Non pas à cause de la dépendance à la substance en elle même. Certes, ça joue, mais le truc, c'est que sans ça, je redeviens la fille d'avant, la petite fille, blessée par la mort de sa mère, et par le rejet de son père. J'ai de nouveau quatorze ans, et je me revois face à mon père, et je revois son visage lorsqu'il... lorsqu'il a dit aux infirmiers que j'étais folle, que je n'étais pas sa fille, et qu'il ne voulait plus jamais me revoir.
J'étais restée blessée. J'avais été tellement seule. Et je me sentais toujours isolée et seule. Je me rendis alors compte que je pleurais. Je pleurais à chaudes larmes? Je n'avais jamais raconté mon passé aussi longuement. D'habitude je me contentais de dire que ma mère était morte et que je ne connaissais pas mon père, mais... mais c'était bien plus profond que ça. Mon visage était trempé. Trempé de larmes. Des larmes qui venaient d'une profonde souffrance. Une souffrance que je gardais enfouie et que je n'exposais jamais.









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Chris Malraut
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MessageSujet: Re: Il était une fois, toi et moi...   Il était une fois, toi et moi... EmptyVen 15 Fév - 12:01



Il était une fois, Jacks et Chris

Pour la deuxième idée, elle préférait que j'oublie. C'était juste une proposition comme ça, au cas où, mais elle savait déjà que je ne serais pas hyper chaud à l'idée. Et effectivement, Evan et moi on préférait ne pas traiter avec ce genre de personne. On avait déjà bien assez de problème, à savoir protéger tout ce petit monde tout en leur apportant les premières nécessités, sans avoir encore à tremper dans des trafics plus ou moins louches. On préférait rester intègre et montrer qu'on avait notre place dans la société, et pas qu'on était des camés qui méritaient bel et bien de passer par le feu. Néanmoins, je la sentis blessée, comme si dans ces gens comme eux,elle se visait aussi, et par la même signifiait qu'on ne devrait pas traiter avec elle. Mais je préférais ne rien dire, dès fois que je me faisais des illusions. Et si c'était le cas, je lui montrerais encore et toujours que c'était bien loin de ce que je pensais. Notre relation ne faisait certes que commencer, et avec elle les belles promesses d'amour éternel, mais nous n'étions plus des enfants depuis longtemps, surtout elle. Je savais ce que je voulais, et ce que je voulais pas. Or ici, avec Jacks, je voulais une véritable histoire, de celle ou nous nous tiendrons la main même quand le temps nous aura ravagé. Les couples âgés, j'avais toujours ça mignon. Ils étaient le symbole du véritable amour, celui qui ne meurt jamais, et c'est celui-là que je voulais vivre avec elle, et ce, malgré les côtés sombres de Jacks. Avec le temps, j'étais bien déterminé à lui faire arrêter tout ça, à ce qu'elle cesse de s'autodétruire, et à lui montrer comme la vie pouvait être belle, malgré les blessures de la vie qui ne cicatriseront jamais, malgré les souvenirs qui font mal et qui persistent à hanter nos nuits. J'irais lui chercher la lumière du soleil, et je l'ancrerais dans son cœur pour qu'à jamais elle soit heureuse, comme elle le mérite, comme ça aurait toujours du être le cas.

Et son histoire, son passé qu'elle me raconta, ne fit que renforcer ma détermination à la sauver d'elle-même. Ce n'était pas évident du tout d'entendre ça, car mon passé était à mille lieux du sien. De mon côté, j'avais des parents aimants, quatre frangins avec qui je m'étais toujours entendu, et mon passé me manquait parfois, quand j'y repensais. Il avait le goût du bonheur, était nimbé de cette lueur caractéristique de la joie et du bien-être. Quitté ma famille avait été une épreuve, et je ne passais pas un jour sans me demander s'ils allaient bien, ce qu'il était advenu d'eux. Je croyais en rien de particulier si ce n'est la justice et la liberté, mais ça ne m'empêchait pas de prier parfois, un dieu inconnu, pour qu'ils veillent sur les miens. L'histoire de Jacks était aux antipodes de la mienne. Elle était le fruit de l'adultère d'un homme froid, sans amour naturel, et d'une femme qui elle, l'avait visiblement réellement aimé, puisqu'elle avait gardé leur enfant, même si cet homme n'avait plus jamais donné signe de vie. Malheureusement, sa mère avait fini par mourir alors qu'elle n'était qu'une adolescente, et c'était réfugié chez un ami de sa mère, Orion. A l'évocation de son nom, je m'étais relevé et m'étais assis en tailleur, plus que surpris. Je comprenais mieux pourquoi il avait cet air réprobateur quand j'enquiquinais Jacks, au début. Sans la quitter du regard, je ne fis cependant aucun commentaire, l'incitant à poursuivre son récit. Ma si belle et insaisissable Jacks m'ouvrait son passé, mais avec lui son cœur, son âme, et je ne voulais rien rater. Finalement, deux ans après avoir vécu chez lui, elle avait retrouvé la trace de son père et décidé d'aller le voir. Grave erreur. Son père était de la pire espèce qui soit, traitant sa fille comme pire qu'un animal et la faisant interner pendant quatre longues années dans un asile psychiatrique. Si je n'avais pas été assis, j'en serais tombé sur les fesses ! Comment est-ce qu'il était possible d'être aussi foncièrement méchant, pourri jusqu'à la moelle ? Je sentais la colère me monter, et je crois que si j'avais l'adresse ce type, il ne passerait pas la journée ! Entre fureur et tristesse, je tentais de contenir mes émotions. A cause de lui, elle avait tenté de mettre fin à ses jours trois fois. Je me sentais terriblement mal pour elle, et il était inutile qu'elle m'explique pourquoi elle se droguait. Qui n'aurait pas cherché à noyer tout ça dans toutes les substances possibles et imaginables ? Je la trouvais bien courageuse d'avoir surmonté tout ça, et d'être là aujourd'hui, bien plus forte et grandit de son passé qu'elle ne s'en apercevait probablement. Elle n'avait rien d'une droguée, d'une mauvaise fille, elle était surtout brisée et qu'importe le temps que ça me prendrait, je recollerais tous les morceaux et comblerais toutes ces fêlures avec ce qu'il faut de tendresse, de compréhension, pour que plus rien jamais ne l'atteigne.


Alors, c'est pour ça que tu ne veux qu'on t'appelle Alys ? demandais-je doucement en attrapant une larme qui coulait le long de sa joue.

Ignorant ou se trouvait les mouchoirs et ne voulant pas fouiller, je lâchais son poignet que j'avais pris dans ma main, caressant avec le pouce ces cicatrices, et enlevais mon tee-shirt pour essuyer ces témoins de sa souffrance, ces larmes qui attestaient de cette vie bien plus compliquée que ce que j'avais toujours imaginé. Je m'étais douté que son passé ne devait pas être rose, mais à ce point... Je me sentais vraiment stupide maintenant, de toutes ces fois ou j'avais pris un malin plaisir à l'appeler Alys, sans penser une seule seconde au mal que je lui avais fait.


Excuse-moi, j'ai vraiment été stupide... dis-je d'une petite voix, en l'attirant contre moi. Je ne t'abandonnerais jamais Jacks.

Je ne serais jamais comme ce soi-disant père, je ne serais jamais non plus comme ceux qui avait profité de sa détresse pour la rendre dépendante à ces substances qui en apparence l'aidaient à aller mieux, mais qui dans les faits la détruisaient un peu plus chaque jour. Je n'avais rien du prince charmant. Impulsif, parfois enfantin, il m'arrivait de ne pas toujours mesurer l'étendue de l'impact que mes paroles pouvaient avoir sur les autres, comme ça avait été le cas avec Jacks, au début. Mais malgré tout, pour elle, j'essaierais de devenir celui qu'il lui faut. Pas l'homme parfait, mais son homme parfait.

Oublie ton père, il n'en vaut pas la peine. Ne te souviens que des personnes qui t'aiment, et elles sont plus nombreuses que tu ne le crois... moi je suis là, et je te promets de ne jamais te blesser. Laisse-moi juste t'aider à cicatriser tes blessures...demandais-je doucement, pour ne pas la brusquer.

Maintenant qu'elle m'avait ouvert son cœur, que j'avais découvert le fond de son âme, je crois que je l'aimais encore bien plus. Sa confiance, c'était presque inespéré de l'avoir, et le fait de me la donner me certifiait de manière significative combien ses sentiments étaient réels et ses mots de cette nuit, Je t'aime résonnaient en moi avec encore plus de force. Elle était pleine de surprise, et de bonnes surprises. Jacks était un ange déchue, et j'escomptais bien lui rendre ses ailes, et l'aider à voler haut dans le ciel, comme avant.
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